

vant l’intervention du baron Haussmann et de l’ingénieur Eugène Belgrand (1810-1878), les boues, gadoues et autres ordures, eaux usées des cuisines et des latrines, sont collectées dans les caniveaux pestilentiels qui deviennent de véritables égouts à ciel ouvert. À la fin du XVIIIème siècle, pour 1.174.000 habitants, Paris ne compte que vingt-six kilomètres d’égouts, dont deux kilomètres, sans compter la Bièvre, à ciel ouvert. Leurs successeurs complètent et développent le réseau parisien qui est composé actuellement de 2.400 km de galeries techniques.
Que doivent à Aubriot, à Turgot, à Bruneseau, à Duleau et à Adolphe Mille, les boues, flaches et effluents transportés par les égouts ? La réponse est au fond du « Léviathan ».
Point de rendez-vous devant l’entrée du kiosque du Service des égouts de Paris.
Pont de l’Alma, rive gauche, face au 93 quai d’Orsay 75007-Paris.